Réunion : Air Austral lance le Pass Iles Vanille à partir de 90 € A/R

pass iles vanille

Pour faciliter les séjours combinés dans l’Océan Indien au départ de la Réunion, Air Austral lance un nouveau produit : le Pass Iles Vanille.

Ce nouveau produit ouvre une porte à toute une clientèle internationale et encourage à tarifs compétitifs la création de combinés inter-îles sur le réseau régional.

Il est destiné aux passagers déjà en possession d’un billet Air Austral Long Courrier (Paris-Réunion). Il facilite l’organisation de séjours combinés en bénéficiant de tarifs spéciaux.

Proposé à partir de 90 € l’Aller-retour*, le Pass permet d’accéder à 7 îles de l’Océan Indien au départ de la Réunion : l’île Maurice, les Seychelles, Madagascar (Antananarivo, Tamatave, Nosy be), les Comores (Moroni) et Mayotte.

Parcours : Au minimum quatre parcours devront être achetés simultanément. Chaque destination sera visitée une seule fois.

Les fêtes officielles incontournables

  La fête nationale est le 12 octobre c’est la Journée de Rodrigues. Un évènement important pour les rodriguais. La fête de l’Autonomie  le 12 mars est devenue depuis  2002 la célebration de leur Autonomie (financière) par rapport à Maurice.

  A l’occasion de ces 2 manifestations, la population est invitée à se rendre au stade de la petite ville de Port Mathurin pour écouter des discours officiels de leur Chef commissaire, mais aussi des invités politiques venus de Maurice –puis se deroule toujours un match de football, sport  très prisé du public.

C’est aussi l’occasion d’un spectacle haut en couleurs  mis au point par des artistes locaux –défilés et danses traditionnelles par les enfants des écoles, avec illustration de toutes les spécificités locales traditionnelles. 

 

Noel est une fête strictement religieuse,  on y chante avec conviction le »minuit chrétien » français

– au Nouvel An  une autre particularité : toutes les familles se rendent visite ( oncles tantes cousins ) la fête finit par une journée typique

 « le Roi Boire » le 8 Janvier.

 . .  En Décembre/Janvier c’est le Festival Créole rodriguais qui est la manifestation phare au niveau culturel –cette fête, pour cette année 2009 est programmée entre le 2 et le 7 decembre  

La fête nait au coin de la rue

    Accordéon,  triangle et tambourin                La fête joue un grand rôle. C’est la distraction principale.  Lorsque vous traversez un village, il n’est pas rare que vous soyez attirés par de la musique. En cherchant dans les cases, vous allez découvrir un petit enclos où des musiciens et des jeunes danseurs s’amusent entre eux, La voix d’un Accordéon et d’un triangle suffisent à faire naitre la fête. C’est étonnant, il suffit souvent que quelqu’un commence à taper en rythme dan ses mains, et aussitot un comparse lui répond, et avec les moyens du bord  : boite de conserve, bord de table, au autre, et  on improvise..  Il y a dans les villages fréquemment des bals’Z ’haricots destiné à la populatoin senioret des Fancy Fair, équivalentes à nos kermesses de villages.  

Un jour à Rodrigues (souvenir de voyage)

   par Gilles Robert (février 2009)

A un détour de la route qui descend vivement vers Graviers, la perspective s’ouvre, immense vers le Sud-Est de l’île.Rodrigues bien petite mais fière de conserver dans sa mémoire à 360° l’histoire agitée de cet océan Indien : galions provocateurs ou fuyards, voiliers en quête de fortune ou de rêves. A ce détour de la route, c’est une surabondance de couleurs. Nous regardons au loin et la ligne d’horizon est au-dessous. C’est comme une immense toile, posée sur le sol que nous, aquarellistes devant l’Eternel, nous dominons. Quelques terres rouges dévalent et de grosses pierres noires, jusqu’à plonger dans le lagon. Mer et ciel ont été jetés sur la toile à grands coups de pinceau mouillé et prennent presque tout l’espace. Cette émeraude qui s’étend jusqu’à la frise si blanche de la barrière de corail, c’est un désespoir du peintre. Il n’existe pas, dans la palette, de ces éclairs de diamant qui la composent. Une île aux Chats… ou Gombrani… ou l’ombre d’un nuage… puis l’outremer intense qui marque la profondeur des abîmes et le bleu ciel qui lui ravit l’immensité par sa transparence.     .Le peintre croit que son tableau est fini tant il est riche de couleurs. Mais le vent du large pousse un grain que l’on voit avancer, délimité comme un volume, sur le bleu outremer puis l’émeraude. Il est là, tout près, qui bruisse.  De nouveau un grand coup de pinceau mouillé, qui réunit ciel et terre, dilue au passage l’outremer du large, le blanc de l’écume, le rose du corail, le topaze du proche, le vert profond de l’herbe bourrique… et c’est la pluie qui bat le visage et aveugle.Le grain a duré deux minutes, dru. La route fume. Un vacoa, à proximité, et ses feuilles en gouttières n’ont pas suffi comme abri. Nous serons presque aussi vite secs que le basalte !

Un bus monte à grand bruit de pistons sollicités. « Speedy king », « Princesse Tours », Oiseau bleue », «  Trinity road »… Je ne sais plus mais c’est un de ces noms ronflants comme le moteur qui se fait entendre jusqu’au delà de Palissade Ternel.

  De nouveau et sans cesse le roulement profond de la barrière de corail que la descente amplifie. Elle n’en finit pas cette descente alors qu’il nous semble à chaque virage dominer la plage.Elle est là enfin Quelques moutons boivent au ruisseau qui rejoint là la mer dans un estuaire si large qu’il trahit les derniers orages. Un chemin prend au milieu des filaos la direction de l’Anse Fémie. Puis, après la Pointe Roche Noire, l’Anse Bouteille, le Trou d’Argent. Des noms à bercer les rêves de Paul et Virginie.

Ce paysage sauvage sur lequel souffle le vent des mers chaudes, n’a rien de commun avec les images qui alimentent nos soifs occidentales d’exotisme.

Il y a là, sans fin, tandis que nos pas s’enfoncent dans le sable très blanc, poudre de corail… qu’un couple de corbijeaux s’envole bruyamment d’une pointe de roche dont il avait la couleur… tandis qu’il est nécessaire, pour découvrir encore et encore, d’escalader un peu, de contourner beaucoup… il y a là l’émotion de l’authentique. Aussi cette barque seule, que la mer descendante va bientôt coucher sur le flanc en la caressant encore, témoigne d’un besoin vital : celui d’une famille de pêcheur, par là. Il y a longtemps que la peinture ocre a fané aux intempéries mais la planche est épaisse et sent le bois chaud. Que d’endroits délicieux dormant au soleil, en cet après-midi désormais calme que saluent de leur chant, criquets et tourterelles douces. Seul le martin reste agité. C’est un drôle de galopin avec ses yeux faits.Il est possible de marcher longtemps au milieu des filaos penchés, sur un sentier qui pourrait mener, à découvert, au plus sauvage de Montagne Cabris, puis redescend au plus intime de cette anse, dont le cœur est un bloc de corail. Nous nous y baignons dans l’eau chaude en sachant qu’au delà de quelques brasses, elle courre, à marée basse comme un large torrent de plateau dont l’autre berge est l’écume. Et derrière l’écume : l’océan Indien.

Nous prenons conscience que, pour façonner ces dentelles, creuser à leur base les rochers lisses leur donnant la forme de larges pleurotes ou de pachydermes au bain, rouler au fond des criques ces milliers d’agates, l’océan Indien doit entrer dans des colères noires, envahir de ses embruns, se confondre avec le ciel, et faire de l’île, de Pointe Coton à Plaine Mapou, de Port Mathurin à Rivière Cocos, à plaine Mapou, de Port Mathurin à Rivière Cocos … un  rocher d’humilité. 

L’atmosphère se charge des langueurs du soir qui tout à l’heure vont rougeoyer peu avant que la nuit soudain surprenne.  se charge des langueurs du soir qui tout à l’heure vont rougeoyer peu avant que la nuit soudain surprenne.

Il faut rentrer au plus court, passer au milieu de ce troupeau de bovins qui paissent au bord de l’eau, déranger un cabri puis deux puis cinq qui s’enfuient ensemble, montant toujours, agiles et agitant fébrilement un bout de queue vindicatif.

Ils disparaissent plus haut au détour d’un buisson de pikanloulou. Piquants c’est vrai ! Quelles épines ! Mais pourquoi « Loulou » ? Pourquoi ces pauvres chiens en seraient-ils les premières victimes ? Il faut dire qu’ils sont maigres ici, peureux, la queue trompette entre les pattes. On a vite fait de les classer dans ces miséreux à qui tous les malheurs arrivent. Au début j’avais compris « piquants-loups » y voyant justement le loup maigre des contes, objet de toutes les railleries… Mais connaissent-ils les loups à Rodrigues ? ou le rossignol, celui duchâteau d’eau lu au fronton d’une école primaire vers Baladirou  

                    

 Peut-être bien ! Si on imagine, par exemple, que sur les bancs de Crève-Coeur Gladys parle à ses tout petits de la chèvre de Monsieur Seguin ou du petit Chaperon rouge. Et les enfants d’écouter en ouvrant de grands yeux noirs, grands, encore plus grands que d’habitude.On entend aussi parler du crabe trou-loulou. Loulou c’est tout simplement un espiègle imaginaire qui sait ? Ou c’est moi qui fabule… Qu’importe ! Le jeu des mots est dans la langue créole une délicieuse salade de fruits.

En regagnant Graviers j’aimerais chanter comme si je parlais de mon île « Mo même pli piti lile dan Mascareigne, ma mo même pi zoli ».

Trois jeunes garçons se dirigent d’un pas décidé, à l’inverse de nous, vers une destination qu’eux seuls connaissent ! Quelque ligne traînante à relever à marée basse ?! Ils saluent d’un bonsoir franc. Souples, ils escaladent le rocher et courent, sveltes, taillés comme des bouts d’homme.Plus loin, un pêcheur est penché sur une barque mise au sec au plus haut de la plage gagné par l’ombre

.                  

                         « Bonsoir    »                 

                                        « Bonsoir », répond l’homme.

Courbé sur la ligne de flottaison, il relève un peu la tête et sourit. On voit mal ses yeux que surligne la lisière d’un chapeau tressé mais un éclair des dents atteste. Puis il reprend son travail engageant au couteau, dans la fente du bois, un composé de fibre et de glue.

·                         « Que s’est-il passé ? »

·                         » … Bouche bateau… »                  

« Bouche bateau.. ».C’est tout : mais comme cela suffit pour évoquer l’amarre rompue et, à la côte, l’entame d’un rocher en lame de poignard.
La méthode de réparation est ancestrale. Nous avons emprunté aux Grecs le mot calfatage. Mais « bouche bateau » ! Quelle évidence poétique dans une vie rude.La nuit est tombée quand nous parvenons à la maison de Petit Brûlé. Une dernière roussette frôle en silence les feuilles des bananiers. Des chiens aboient. Ils aboieront longtemps dans la nuit et seule la pluie sur le toit pourra couvrir leurs voix. 

Quelques lumières brillent en dessous, dans le vallon : un stade, une maison, un hameau ? La vie s’endort. Il vient à l’esprit le sentiment des pilotes de l’aéropostale abordant de nuit la campagne brésilienne avant un atterrissage à Rio. Une amitié profonde les gagnait allant vers chacun de ceux inconnus sur qui veillaient les lumières dans la nuit.Inconnus aussi, c’est vrai, ces Rodriguais que nous avons rencontrés : hommes et femmes d’une gentillesse spontanée sans inutile effusion. Ces sourires de connivence car nous nous comprenions sur un fond de langue venue comme nous de la lointaine France. L’association « Vivrodrigues » a bien des raisons d’avoir entre nos deux pays jeté un pont suspendu aux filins de l’amitié et souhaité à l’île de conserver son identité dans le cadre de ses moyens.Et Jean-Paul II qui a fait un jour de votre île si petite, si petite au milieu de l’océan Indien, le joyau coloré du monde chrétien. Il a rappelé ces valeurs simples auxquelles votre foi vous lie et qui devraient continuer de maintenir debout l’essentiel d’une belle personnalité face à combien de risques d’ouragans. Vive Rodrigues…  Gilles Robert (02/2009)    C’est tout : mais comme cela suffit pour évoquer l’amarre rompue et, à la côte, l’entame d’un rocher en lame de poignard.
La méthode de réparation est ancestrale. Nous avons emprunté aux Grecs le mot calfatage. Mais « bouche bateau » ! Quelle évidence poétique dans une vie rude.La nuit est tombée quand nous parvenons à la maison de Petit Brûlé. Une dernière roussette frôle en silence les feuilles des bananiers. Des chiens aboient. Ils aboieront longtemps dans la nuit et seule la pluie sur le toit pourra couvrir leurs voix.

 Quelques lumières brillent en dessous, dans le vallon : un stade, une maison, un hameau ? La vie s’endort. Il vient à l’esprit le sentiment des pilotes de l’aéropostale abordant de nuit la campagne brésilienne avant un atterrissage à Rio. Une amitié profonde les gagnait allant vers chacun de ceux inconnus sur qui veillaient les lumières dans la nuit.Inconnus aussi, c’est vrai, ces Rodriguais que nous avons rencontrés : hommes et femmes d’une gentillesse spontanée sans inutile effusion. Ces sourires de connivence car nous nous comprenions sur un fond de langue venue comme nous de la lointaine France. L’association « Vivrodrigues » a bien des raisons d’avoir entre nos deux pays jeté un pont suspendu aux filins de l’amitié et souhaité à l’île de conserver son identité dans le cadre de ses moyens.

Et Jean-Paul II qui a fait un jour de votre île si petite, si petite au milieu de l’océan Indien, le joyau coloré du monde chrétien. Il a rappelé ces valeurs simples auxquelles votre foi vous lie et qui devraient continuer de maintenir debout l’essentiel d’une belle personnalité face à combien de risques d’ouragans.

                                                      …        VIVE RODRIGUES…                                                          

La Communication avec l’exterieur

Communications et Services-

Depuis 5 ans que nous fréquentons l’île Rodrigues….

  Pour le voyageur, la vie pratique qu il decouvre lui apparait comme un contraste entre  archaisme et modernité

Internet

Des cables sous marins passent, hélas, au large, mais aucun décision n’a encore été prise pour une dérivation de ce cable, ce qui doterait l’ile de la fibre optique. 

Equipement depuis  2005 d’ordinateurs dans beaucoup de cases – faiblesse du débit –wifi quasi inexistant –ADSL à 64 kbits –Impossible d’ouvrir ses pièces jointes

La desserte se fait par satellite –nombreuses pannes –beaucoup de mails avalés, sans laisser de traces.

Hebergeurs

Mauritius Telecom vient d’être racheté par ORANGE celui ci peu interessé par le peu de trafic généré par les rodriguais ne fait rien pour améliorer les choses- un concurrent le talonne 

Mobiles

Les mobiles sont vendus soit par Mauritius Telecom (alias ORANGE) soit par son concurrent EMTEL

Pour tous les étrangers à l’île, il est impératif, de rendre visite à  votre hebergeur avant votre depart, pour faire débloquer votre mobile, et de vous faire attribuer un code pour pouvoir lire depuis Rodrigues, vos messages audioLes cartes téléphonique sont vendues pour 200 Rps ou 400Rps ou même100Rps Pas de service de messagerie – Uniquement des SMS 

RADIO TV

Arrivée de TV5 très chaine apppréciée dans les cases –dégradation du climat familialPerte sensible des valeurs traditionnelles –libération des moeurs sensible et regrettable.La TV mauriciennne la M B C est un empire intouchable….Desserte de rodrigues insuffisanteTV Desserte 2 heures d’émissions par jourImages souvent pourriesGrave déformation des informationsRADIO fief aussi de la MBCUne antenne locale à rodrigues 2h matin et soir A noter : rôle social et moral important du media RADIO très écouté dans les cases

I awoke to the shock of an all-blue world: powder-blue sky

Written by Paul Richardson

in the GARDIAN.co.uk  –

                                                The best-kept secret in the Indian Ocean 

Claudine Moneret came to the door in bare feet. A big-boned lady with a big smile, she had been in the kitchen making lunch: a fish curry with aubergine pickle. Sitting me down on the front porch of her guest house, just a few steps behind a coral-sand beach fringed with coconut palms and casuarina trees, she brought me a glass of rum punch.

Dazed with jet lag I couldn’t quite work out what it all reminded me of. The Caribbean? The South Pacific? West Africa? Or all of the above?

There aren’t many places left in the world that not even your best-travelled mate has heard of, but Rodrigues may be one of them. This island is so very remote and so little known, only the poshest of atlases reveal its existence.

When I first heard the name, I assumed it must be one of those windswept uninhabited rocks somewhere in the South Seas, maybe a military base, or some tiny Polynesian atoll where the population subsists mainly on Spam. Then I Googled it, and sure enough, there itwas: an island in the Indian Ocean, 600km east of Mauritius, named after a Portuguese explorer, population 40,000, religion Roman Catholic. The last scrap of Africa before you reach south-east Asia, Rodrigues is a dependency of Mauritius, and is often described as its sister island. In reality, they are siblings who have little in common. Where Mauritius is lush and verdant, its tropical woodlands alternating with vast fields of sugar cane, Rodrigues is drier, rockier, more sparsely wooded, and has no sugar cane at all – which is ironic, since 97% of its population is descended from African slaves brought to work the plantations.

Just two flights come into Rodrigues every day, and both belong to Air Mauritius. The connection takes 90 minutes, but the only alternative is a 36-hour crossing on the weekly cargo boat that constitutes the island’s main commercial link with the outside world.

After the 12-hour night flight from London, the buzz of the turboprop engine sent me into a drooling slumber, from which I awoke to the shock of an all-blue world: powder-blue sky, dark blue sea to the horizon, and a big splotch of dazzling turquoise: the wide lagoon, twice the size of the island, that is Rodrigues’s greatest natural asset.

Economically, Rodrigues has very little going for it – no industry, no commercial fishing to speak of, and it lacks the hugely profitable machine of Mauritian tourism or the honeymoon island’s dazzling array of five-star hotels. Agriculture is strictly subsistence: every family has its vegetable plot, its fruit trees, its pigs and goats. Some of the men have small fishing boats, and the women go out to hunt for octopus in the lagoon. The extent of Rodrigues’s tourism industry is a handful of three-star hotels and between 30 and 50 guesthouses (no one seems to know the true figure) known here as chambres d’hôtes or gîtes, where you stay with local Creole families and share their tasty home-cooked meals.

Chez Claudine is one of these places. It is a chalet-like house in the hamlet of Saint-François, at the beach end of a quiet valley grazed by flocks of goats. On the window of Claudine’s front room it said « Joyeux Noel » in snow spray. We were now in March, which tells you something about the pace of life on Rodrigues. My room had peach-coloured walls, a fan, plastic furniture, a fridge with nothing in it, and a papaya tree outside the window.

………………………..

But, despite the disappearance of the forest, the island looks extraordinarily beautiful. I couldn’t suppress an audible « wow! » as I rounded the headland on the coastal path to see a string of delectable bays, ringed by white sand. No beach bars, sun-loungers, parasols, or any of the usual seaside paraphernalia here – nor the hawkers, masseuses, cocktail waiters, and sunglass-cleaners that work the beaches of Mauritius. , ……..All Rodrigues’s beaches are public. But with one big difference: they have no public on them.

At Trou d’Argent, the island’s most photographed stretch of sand, the only signs of life were a cow lying on the grass behind the beach, and a hen with her chicks, clucking and pecking among the rock pools.

Earlier generations would have passed Rodrigues by as insignificant, terminally sleepy, primitive, even dull. To me it’s precisely the absence of stuff – I mean hotels, restaurants, entertainment, other tourists – that makes the island so appealing. It is so new to tourism that people still seem genuinely delighted to meet a foreign visitor. Service is gawky and informal. There is no luxury accommodation as such but more than enough homely, unpretentious comfort.

After leaving Chez Claudine I checked into another chambre d’hôte, Fantaisie, which stands at the top of a hill in the island’s fertile interior, with views down the valley toward the lagoon. In the field below my cabin, two ladies in straw hats whacked away with mattocks at a maize plot. The nights were silent and starry; I awoke to the sound of cooing pigeons.

……….One of Rodrigues’s main attractions is its delicious Creole cuisine. The island’s volcanic soil is ideal for vegetables (they are practically organic, since farmers here cannot afford expensive imported pesticides). The local meat – pork, beef and kid – is also good, as is the octopus from the lagoon, typically served in a vinaigrette salad with chives. But the staple food is fish. I ate grouper and parrotfish, sea bass and dame berri; all tropical species with meaty white flesh. Favourite cooking methods for fish and meat are rougail (a kind of casserole, with tomatoes) and cari (curry) gently spiced with ginger and garam masala.

As a first course you might have cono cono: abalone, sliced and marinated with lime juice and spices, or smoked marlin. Everything comes with side dishes of achard (pickles) and chatini (chutney), and a paste, made from crushed green chillies, that is a misleading shade of avocado green but as piercingly hot as wasabi. For afters there might be gâteau maïs, a yellow pudding-y sweetmeat; piavre, a deep-fried doughnut drenched in honey; or the pride and joy of the island’s patisserie, la tourte rodriguaise, a thick-crust pie with a jammy filling of coconut and papaya.

When I wasn’t eating, I was buzzing around the island with Jean-Paul, my driver, in his big 4×4. Before becoming a driver, Jean-Paul was a boxer. He is probably the island’s coolest guy, to judge by his fancy shirts and the number of times his cellphone rang.

Jean-Paul drove me on the switchback roads, many of them potholed and overgrown, until I started recognising not just places, but faces. He waved at everyone we passed: he knew them all.

……..There is a story-book quality to island life. Even the place names – Grande Montagne, Rivière Banane, Malabar, Château de Fleur – sounded childish and innocent, like the names on a Treasure Island map. At the seaside hamlet of Gravier, a pig ran across the road, pursued by a little girl in a dark blue school uniform.

Rodrigues has cultural oddities that charm and puzzle. You drive on the left, and the road-signs are UK-style, with curvy white letters on a green background. The currency (the rupee) and the spiciness of the cooking plainly reveal the influence of India. The French were in charge here for just 74 years, from 1735 to 1809, and the English for the next century and a half. Yet it’s French culture that has triumphed, oddly. English may be the official language, yet most locals speak Creole French and/or French. The shops are all quincailleries, tabagies, boucheries. Even the island’s name, a Portuguese word, is pronounced the French way, with two syllables instead of three.

……..Despite being only 18km long and 8km wide, Rodrigues has plenty to see. One day Jean-Paul took me down to Port Mathurin, the island’s diminutive capital. It was market day, and it seemed le tout Rodrigues had turned out in force to buy or sell fruit and veg, fish and meat, home-made preserves, cheap clothes and Chinese-made homewares.

In his book Golden Bats and Pink Pigeons, Gerald Durrell describes Port Mathurin as the perfect set for a Somerset Maugham novel. I know just what he meant. The town’s few thoroughfares have names such as Victoria Street, Johnston Street and Rue de la Solidarité. It has a low-rise, somnolent, villagey feel. The government buildings are single-storey colonial houses with corrugated roofs under the shade of giant banyan trees. There is a branch of Barclays Bank, a bookshop called the Bold Endeavour, a cyber café with the slowest internet connection I have ever experienced, and a general store, the Magasin Mackoojee (« Fondé en 1901 »), which sells kitchen mixers, brooms and palm-leaf

 hats.

The tourist office in Port Mathurin is a room in a colonial residence dating from 1897. Two keen young people, Sandrine and Cliff, talked me through the island’s range of tourist possibilities. I could dive the island’s coral reefs, or walk the trails of the interior. A popular excursion was the boat trip to Ile aux Cocos, a desert island where the rare birds of Rodrigues enjoy protected status. Something more active, perhaps? The wide, calm lagoon is a perfect place for kite-surfing, explained Sandrine.

…………….We drove west out of town towards the island’s main tourist attraction, the François Leguat Giant Tortoise and Cave Reserve, named after a Huguenot exile who arrived on Rodrigues in 1691, when the island was still uninhabited and pristine. The park and its installations, which include a small museum and a long cave through which visitors are taken on tours to gawp at the stalagmites and stalagtites, were founded in 2007 by the Australian naturalist Owen Griffiths. There is plenty to keep you occupied here for an hour or two, what with the cave, the tortoises in their picturesque surroundings, and the fruit bats in their special enclosure. The Rodrigues fruit bat, Pteropus rodricensis, very nearly met the same fate as the solitaire. At one point in the 1970s, there were only 70 left in the wild, and it became the world’s rarest bat. Now it’s up to several thousand, though the species is still endangered.

Life on Rodrigues can seem such a convincing version of paradise that it’s tempting to ask: what’s the downside, then? The answer is surely the delicate environmental situation, the pressing problems of erosion and drought, and the chronic over-fishing of the lagoon, which has reduced stocks of octopus to unsustainable levels.

There is another shadow in the island’s political and economic life: many Rodriguais harbour a simmering resentment towards Mauritius, which, they feel, funds the island meanly and strangles its attempts at self-development. According to the World Bank, 37.5% of the population lives below the poverty line.

If there is any serious discontent or hardship, it lurks below the unruffled surface of island life. There is almost no crime on Rodrigues. The island’s prison accommodates five or six, in a come-and-go-as-you-please regime. No one can remember the last murder. In any case, dangerous felons are promptly shipped off to Mauritius.

One afternoon I left my posh new Havaiana flip-flops on the beach at Anse Ally. Hours later, when we were sitting down to dinner, I remembered, and ran back along the beach like a paranoid Londoner, fully expecting they’d been nabbed by the gaggle of kids I’d seen playing on the sand.

« Oh, ils seront là, » said Claudine nonchalantly, mixing up a glass of rum punch for when I got back. And it was almost comically predictable, somehow, when she turned out to be right.

Un paradis pour les sports aquatiques

Le lagon de Rodrigues, un des plus vastes au monde,  (220 km2 pour une surface de l’île de 110kms2) est un vrai paradis pour tous les sports aquatiques.  Une profondeur raisonnable pour le lagon (de 80cms a 1m20 ) du vent mais régulier, des bancs de sable, des fonds sous marins idylliques, des îles, des plages, donc une grande variété de lieux.

Ces richesses naturelles n’ont été médiatisées que depuis 5ans.- Mais les nouvelles vont vite dans un milieu comme celui des surfeurs, toujours avides de nouveaux sites, et pour qui, cette qualité du plan d’eau est une condition majeure.

La pêche au gros elle aussi rencontre un vif succès-   Le lagon est particulièrement poissonneux hors lagon, et permet de vivre des émotions intenses. 

 

Pour les Touristes amateurs de joies simples rien ne vaut une journée passée sur le lagon, avec un pêcheur, à bord d’un petit pointu » tout en rêvant. 

 

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En bus, peut-on encore demander l’arrêt à l’aide d’une ficelle ?

 En bus, peut-on encore demander l’arrêt à l’aide d’une ficelle ? 

« Il y a quatre ans , je suis allée à Rodrigues, trois semaines seulement. C’est maintenant mon chez moi.Cette année je vais enfin pouvoir retourner sur cette île « dont les points cardinaux sont: Mer , Soleil, Secheresse et Cyclones » (extrait de Soupir -Ananda Devi ).

J’ai peur que l’île n’ait été polluée par ce qu’on appelle le progrès…

Dans les bus, peut-on encore demander l’arrêt à l’aide d’une ficelle? Qu’est-ce que c’est cette histoire de casino à Port Mathurin?

Ceux qui reviennent du bout du monde pourront peut-être dissiper mon inquiétude?