Il suffit de passer le pont

En 2003, nous avions eu l’occasion d’emprunter le pont Winston Churchill, un pont avec une chaussée en piètre état.

A l’époque,  la sortie de la ville de Port Mathurin relevait du gymkana. Une improbable passerelle de métal, où l’on voyait bouillonner la marée du lagon entre les dalles disjointes accueillait des centaines de pas rapides ou traînant, et des ombrelles qui se bousculaient tout à loisir.

La circulation automobile, elle, était critique et dangereuse pour les piétons, agressés de toutes parts, tout autant que pour les chauffeurs qui devaient slalommer pour reussir à s’echapper de la ville.  Le passage des bus, souvent plus hauts que les cases, semaient la terreur. et semblaient vous charger.

Aujourd’hui, grâce à la largeur de la chaussée, il y a de la place pour que tous le monde cohabite paisiblement.

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