Le lagon de Rodrigues serait il presque sauvé?

  Rodrigues , une initiative de conservation 

 

La petite rodrigue s’est embarqué sur un ambitieux projet pour préserver son plus cher trésor, le lagon sud-est.

Si vous prenez le temps de grimper la route cahoteuse de Grande Montagne, vous serez soudain surpris par la vue extraordinaire qui s’offre à vous au détour des tournants : Tous les tons de bleus de cette masse vivante d’eau, qui sont l’orgueil et la joie de cette petite île mais aussi la ressource dont dépend leur moyens d’existence…

Pour empêcher une surexpoitation et la pêche illégale, on vient de déclarer une grande partie du lagon « MPA », Zone  marine .protégée  Un grand pas est en train d’être franchi là, avec le projet de réduction de surexploitation et de pollution,le choix de diriger ses ressources et de préserver la biodiversite,  sur une surface qui couvre environ 18% du lagon.  Cette operation est placée sous la surveillance de la RRA et du Ministère de l’Agro Industrie, sur une surface qui couvre environ 18% du lagon.

l’ensemble de la zone concernée représente plus de 1000 espèces, tant pour la faune que pour la flore).

Un constat : Bien que les phénomènes naturels soient en partie considérés comme responsables d’une certaine déterioration, l’homme en est la cause principale et même parfois d’une façon encore mal connue des scientifiques…

On a délimité trois catégories : La zone de pêche où la pêche est autorisée, la zone protégée,dite réserve marine  interdite à la pêche et à toute activité  et le parc marin, où l’on surveille la pêche et certaines activités ludiques…                                                                                                                     

Ce qui est nouveau et qui paraît important, c’est que,  pour une fois, tous sont impliqués : les autorités de Rodrigues, les  de pêcheurs, les responsables d’activité touristiques , les responsables des Pêcheries.

Un co Managment entre toutes ces instances offre d’importants avantages… et qui commence à donner des résultats . On peut même supposer que cette nouvelle manière de faire pourrait devenir un bon exemple pour Maurice où les dommages subis , dûs au tourisme, notamment à Blue Bay et Balaclava, ne sont plus à démontrer

Il est évident qu’on ne fera rien sans l’implication de chacun, on ne peut pas tout surveiller : il faut aussi tenir compte des spécificités de l’île. Ce qui est bon pour Rodrigues ne l’est pas forcément pour Maurice et vice versa (tiens tiens…)  Ceci posé, le projet SEMPA a une chance d’être viable : le fait d’avoir déclaré certaines zones protégées, là où l’on ne peut ni pêcher, ni avoir d’activités..)    Mais cela suppose que certains vont voir leur activité et ressources disparaître (par exemple pêcheurs de la zone protégée)

Dans « ‘le secret » le mieux gardé de l’Océan Indien’, DARK BLUE WORLD, le poète Richardson décrit sa vision éblouie, après 12 heures d’avion, au départ de Londres, d’un monde tout   bleu, réveillé par le « plop plop « des hélices…  le bleu poudré du ciel, le bleu profond de la mer au loin,une énorme tache bleu tuquoise d’un lagon deux fois grand comme l’île :  Son plus grand trésor, à préserver d’urgence.                                                                traduction Nicole Regnard

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