L’holothurie, aussi connue sous le nom de bambara à Maurice, est menacée.
Le bambara coûte plus de 20 euros (Rs 800) le kilo. Le pêcheur peut en tirer 5 euros (Rs 200) alors que le kilo de trépang (peau du bambara, seule comestible) se vend près de 120 euros le kilo en Chine. On comprend pourquoi certains n’hésitent pas à collecter les bambaras malgré les interdictions..Visqueux, avec une robe sombre parsemée de petits pics, ce n’est que sa peau qui est consommée par les chinoisMalgré toutes les mesures prises, la collecte illégale et intensive de bambara continue. Agaléga et Rodrigues ne sont pas épargnées et la surveillance y est moins forte qu’à Maurice, qui souffre déjà de la surexploitation des concombres de mer.Les conséquences sont, en fait, multiples. La raréfaction des concombres de mer dans les lagons a un impact direct sur l’écosystème marin surtout au niveau des embouchures de rivières. Le bambaras filtre l’eau et le sable, ce qui permet d’oxygéner le lagon. Dans le pire des cas, le lagon risque la nécrose. Côté humain, c’est toute une chaîne de travailleurs parfois exploités qui se met en place, ce qui profite à un petit groupe d’exportateurslexpress -juin 2009
Extrait de lexpress.mu du 20 août 2009
» Suite à une plainte émanant de Rorigues,
La cour n’a pu entendre la version des présumées victimes.C’est ainsi qu’elle a acquitté Hansraj Jogee et Ramlallah Ramputty, poursuivis pour avoir détourné 80 sacs de concombre de mer ou « bambara » . Hansraj Jogee travaille pour le compte d’ Isuru Seafood Export . Il est envoyé à Rodrigues pour acheter des « bambara » pour un ressortissant chinois – Fuhong Wei. Ce dernier lui remet de l’argent et l’affaire est conclue comme convenu.Les concombres de mer sont ensuite acheminés vers Maurice où ils sont stockés dans un entrepôt à Fond- du- Sac.
Au mois de janvier 2008, Ramlallah Ramputty vend les concombres de mer à un autre Chinois, Pan Dong, pour le double du prix. Les deux accusés se partagent ensuite l’argent. »