Les battements du « Séga Tambour écho des rythmes africains ancestraux

 Des nombreux festivals kreols de l’Océan Indien qui jalonnent tout le mois de décembre, celui de Rodrigues est certainement le plus « pur jus »  Pour celui qui fréquente l’île régulièrement, cette capacité à renouveler les thèmes de cette fête d’année en années, est une curiosité. Courant novembre est diffusée une affiche, intensément colorée, qui annonce toutes les festivités envisagées pour l’édition à venir.

Prologue à l’ouverture officielle a lieu la rituelle élection de Mr et Miss festival Kreol, pour distinguer une Miss parmi les ravissantes très jeunes femmes candidates, pour être l’ambassadrice de L’île Rodrigues pour l’année à venir.

Ce qui différencie l’ile Rodrigues de ses voisines c’est la suprématie conservée du Tambour, et surtout de ce ameux Séga Tambour  (Séga barré et Séga coupé) dansé à tous les âges de la vie, et dans toutes les circonstances, rythme qui possède le corps en une transe qui  ne va pas sans évoquer  l’Afrique mère

Cette danse comporte des règles incontournables : la très vaste jupe de la danseuse est tenue fermement par sa main tendue, et le petit Top découvre la taille, d’ou part tout le déhanchement. L’Homme et la femme sont pieds nus, et ne toucheront jamais

                                         Ce festival qui se déroule sur 5 jours,developpe plusieurs thèmes : le fameux  « manze kreol« ,la journée « zwe lontan » ainsi que les « regats pirog tradisyonels  »   Ce qui est le pivot dominant, au travers de danses, rencontres, debats, ateliers, est l’affirmation toujours renouvellée de l’identité rodriguaise unique dans les Mascareignes.                                                                                            

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